Communiqué de presse
À la suite des annonces du 22 octobre dernier par le Premier Ministre, 54 départements et 46 millions de français sont contraints de respecter un couvre-feu entre 21h et 6h du matin, les obligeant à rester chez eux sur ce créneau horaire pendant les quatre prochaines semaines, au moins.
Paris et la région Ile-de-France ainsi que 8 autres agglomérations françaises (Lille, Rouen, Lyon, Saint-Etienne, Grenoble, Toulouse, Montpellier, Aix-Marseille), sont quant à elles concernées par cette mesure depuis le 17 octobre. Coyote a ainsi pu suivre quotidiennement l’impact de cette première semaine de couvre-feu sur le trafic routier au sein de celles-ci, et partagera les données sur les nouveaux départements concernés dès début novembre.
Entre le 17 et le 25 octobre, première vague du couvre-feu, si l’impact sur le trafic est quasi nul entre minuit et 6 heures du matin, Coyote a pu noter un impact différent sur les jours de semaine et le weekend sur le créneau de 21h00 à minuit, répondant à l’objectif du gouvernement de limiter les rassemblements privés et les moments liés aux divertissements. En effet, sur ce créneau horaire et pour l’ensemble des 9 premières agglomérations concernées par la mesure, le trafic a en moyenne diminué de 48% entre la semaine du 12 au 16 octobre et celle du 19 au 23, alors qu’il a baissé de 59% entre le weekend du 10-11 octobre et ceux du 17-18 et 25-26. Des baisses relatives compte tenu d’un trafic en général beaucoup moins important après 21h que dans la journée ou encore qu’aux heures de pointe.
En parallèle d’un impact différent entre les soirs de semaine et ceux du weekend, Coyote a pu enregistrer chaque jour un trafic plus dense entre 19h et 20h, preuve que les membres de la communauté Coyote, à l’image des français, ont adapté leur organisation pour être à leur domicile avant 21h00.
> -59% de trafic en moyenne le weekend entre 21h et 0h00, sur le réseau routier habituellement fréquenté pour les retours de weekend et les sorties des français.
> +8% de trafic en moyenne entre 19h et 20h, du fait d’une volonté de rejoindre son lieu d’habitation sur une tranche horaire commune.
> Un trafic quasi nul entre 0h00 et 6h00, avec moins de 10% de trafic actif sur la période de couvre-feu et en dehors.
De Lille à Montpellier en passant par Lyon et Marseille, l’impact sur le trafic des 1740 communes que comptent les 9 premières agglomérations concernées par le couvre-feu, est quasi identique. Paris et sa région se distinguent par un impact plus important qu’ailleurs les soirs de weekend. Entre 21h et minuit le trafic a diminué de 63% en moyenne entre le weekend du 10 et ceux du 17 et du 25 octobre, et de 77% en moyenne après minuit. Entre 20h00 et 21h30 pendant les weekends de couvre-feu, le trafic chute brutalement de 75%. Les 12,2 millions de franciliens (+ de 60% de la population concernée par la première vague de couvre-feu), dont la mobilité traduit une plus grande activité nocturne que par ailleurs, ont su comme tous les français s’adapter au contexte.